Site francophone de référence sur l’agriculture biologique végétalienne. Pour découvrir l’historique, les influences, les motivations, les méthodes culturales, visiter des jardins et contacter d’autres personnes.
dimanche 24 septembre 2006, par
1. Éthique et santé
1.1 Végétariens et végétaliens
Un nombre sans cesse croissant d’individus opte pour une alimentation excluant les produits animaux. Bien que les motivations pour un tel choix soient multiples (éthique, santé, spiritualité, écologie, antispécisme...) le désirs de ne pas exploiter les animaux est généralement central. Ainsi, ces personnes désire que leur aliments soient cultiver sans intrant animal (i.e. farine de sang, poudre d’os, fumier de volaille, compost de crevette...) et ne reposant pas sur l’utilisation des animaux.
1.2 Réduire la souffrance animale
Des méthodes de culture qui reposent sur l’utilisation des animaux comme source de fertilité implique l’exploitation et l’abattage d’animaux. Les fertilisants issues des abattoirs (farine de sang, poudre d’os, farine de plume) et des usines de transformations de produits de la mers (compost de crevette, émulsion de poisson) sont directement liées à l’agro-industrie et à tout ce qui vient avec : mégapoulaillers, mégaporcherie, veau de lait, destruction des fonds marins, etc.
La souffrance animale peut également être indirecte, avec les impacts environnementaux que l’agriculture occasionne. Destruction des écosystèmes, animaux malades et difforment en raison des pesticides, eutrophisation (asphyxie) des courtes d’eau par les écoulements de lisiers, etc.
1.3 Santé
Les méthodes biologiques végétaliennes évitent les risques associés à la production d’aliments impliquant l’utilisation des résidus animaux, des produits chimiques dangereux, de modifications génétiques et autres systèmes dommageables pour l’environnement. Par conséquent, ces méthodes sont d’intérêt pour tous les gens concernés par une mode de vie soutenable, qu’ils soient ou non végétariens ou végétaliens.
7 mars 2007 08:17
vous avez fait une erreur au premier paragraphe : c’est pas du compost de cervette !
chouette site, chouettes infos.
6 février 2008 20:42, par Le Lombric
Bonjour !!
Dilemme éthique de ma part qui suit végétarienne : et si je cultive ma terre en utilisant la traction animale, suis-je en train d’exploiter ces pauvres bêtes où suis-je en train de leur permettre de faire une saine activité physique, au même titre que moi, qui travaille à leurs côtés...? Dans cette optique, je ne vois pas pourquoi je m’empêcherait de composter leur fumier ; c’est une façon saine d’en disposer.
Je veux des animaux pour leur compagnie, non pour les manger. Mais il s’adonne qu’ils font du caca. Alors je vais l’utiliser, comme je composterai aussi mon caca pour mes plates-bandes de végétaux non-comestibles...
Voilà !! Haha !
24 novembre 2008 15:14, par Aléa
Je comprends qu’on souhaite la compagnie des animaux. Mais la traction animale reste un mode d’exploitation - d’ailleurs, quel animal ira de lui-même se passer le joug ? Un animal se dépensera fort bien tout seul, quand il en ressent le besoin, en galopant dans son pré, au lieu de tracer des sillons.
L’idée de l’agriculture végane est justement d’imaginer une agriculture pouvant se passer du travail et de l’apport des animaux.
Par contre, elle peut utiliser le compost humain, puisque pour faire de l’agriculture, il faut forcément des humains (alors qu’il ne faut pas forcément des animaux non humains). En effet, autant que nos cacas servent à nourrir les plantes. Et laissons les autres animaux en paix, et si nous le souhaitons, profitons de leur compagnie, mais sans leur imposer quoi que ce soit.