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dimanche 24 septembre 2006, par
4. Pragmatisme et économie
4.1 Peu de capitaux requis
Selon les systèmes de culture biologiques végétaliens, il est possible de démarrer une entreprise sans l’accès à de grands capitaux. Particulièrement au niveau de la production maraîchère, il est possible d’avoir une entreprise viable sur une petite superficie et sans utilisation de machinerie. Pas de bâtiment requis pour les animaux, de clôture, de machinerie, etc.
4.2. Peu de dépenses
En visant la vente direct et locale, l’auto-fertilisation et la conservation de graines de semences, les frais d’exploitation sont particulièrement bas. En adoptant et le non-travail, ou travail minium, du sol, ainsi que les paillis végétaux, l’économie de temps devient une économie d’argent.
27 octobre 2008 12:21, par Hervé
les paillis végétaux tout comme le bois raméal doivent être produits quelque part, soit sur son terrain soit en l’achetant. Les quantités nécessaires sont telles qu’en dehors de micro surface maraichère (en gros un jardin potager) je vois mal comment arriver a une autosuffisance. pourriez vous eclairer ma lanterne ?
27 octobre 2008 20:14, par Stéphane
Votre questionnement est intéressant et beaucoup de gens se posent les mêmes questions.
D’abord, je serais curieux de savoir si vous connaissez d’autres modèles agricoles qui eux seraient davantages autosuffisants.
Car oui, ça demande de l’espace pour obtenir du paillis ou du BRF, mais qu’en est-il des fermes ayant des animaux ? Que mangent ces animaux ? Soit les gens cultivent avec du fumier (donc il faut de grandes surface pour produire la nourriture) ; soit les gens cultivent avec des fertilisants chimiques (énergivore, polluants et toxiques).
Le BRF peut être produit sur des terrains marginaux ou des terrains moins propices à la culture maraîchère. Une partie du paillis peu provenir de la culture de céréales. Pensons aussi à la présence d’arbres qui apporte une quantité de feuilles à chaque année.
Il y a aussi possibilité de réserver une parcelle de culture pour la culture de paillis avec des plantes produisant beaucoup de biomasse : le sorgho ou le topinambour par exemple.
Bref, je pense que la réflection doit se faire sur la recherche d’alternative. Quand on le désire, on finit par trouver des solutions. Nous avons été conditionnés à penser les systèmes agricoles avec des animaux d’élevage ou des produits chimiques. Mais pensons à toutes ces étendues de terres consacrées à l’élevage ou la production de grains/fourrages pour les animaux. Nous en sommes rendu à détruire les forêts tropicales du Sud pour nourrir les animaux du Nord...
Bon, alors n’hésitez pas enrichir la discussion !