Site francophone de référence sur l’agriculture biologique végétalienne. Pour découvrir l’historique, les influences, les motivations, les méthodes culturales, visiter des jardins et contacter d’autres personnes.
Principes de base
vendredi 22 septembre 2006, par
Premièrement : Il est facile de faire pousse des légumes !
On met une graine dans le sol.
On s’assure qu’elle a de l’eau, de la nourriture et du soleil.
Après quelques semaines, on récolte la partie qui nous intéresse.
Là où les différentes techniques viennent jouer, c’est afin de s’assurer de la survie des plants, influer sur les rendements, réduire les pertes et accroître l’efficacité des sols et du travail exécuté.
Deuxièmement : Quoi que l’on fasse, quelle que soit la méthode, il y aura toujours des plantes non désirées, des maladies et des insectes.
Par conséquent, la question est de savoir quelle méthode permet à la fois d’être écologique, économique et agréable.
Lorsque nous parlons d’agriculture biologique végétalienne, les jardiniers et agriculteurs fondent leurs pratiques sur les principes suivants :
– Respect de la nature et de ses cycles naturels
– Prendre l’exemple de la nature
– Avoir un sol vivant
– Entretenir le maximum de biodiversité
– Laisser la nature travailler par elle-même
Ainsi, cela passe par :
– Aucune utilisation de produits chimiques (pesticides, engrais de synthèse, hormones de croissance, etc.)
– La polyculture (diversité de plante, compagnonnage, engrais intercalaires)
– Le non travail du sol, sinon le travail minium en surface
Évidemment, avant de se lancer dans l’application d’une quelconque méthode de culture, il importe de bien connaitre le fonctionnement du sol et des plantes.
En agriculture, il n’y a pas de recette miracle et adaptée à toutes les situations. La culture biologique végétalienne n’y échappe pas. Malgré tout, l’approche qui s’avère la plus prometteuse et respectueuses de l’ensemble des élément d’un écosystème naturel s’inspire des jardins auto-fertiles tels que développés par le québécois Réjean Roy, suivant les enseignements de la française Émilia Hazelip.
Du côté des la culture à grande échelle (soja, céréales), d’autres méthodes doivent être utilisées. Parmi les plus intéressantes, on retrouve l’approche mise au point par Marc Bonfils et nommée Bonfils-Fukuoka.
3 mars 2008 11:44, par laurencon.gerére
"En agriculture, il n’y a pas de recette miracle et adaptée à toutes les situations. La culture biologique végétalienne n’y échappe pas"
je ne viens pas pour contester cette affirmation mais pour prouver que si l’on ne peut pas faire des miracles, on peut s’en approccher facilement si on trouve la solution la plus propice à la nature.
J’avais 15 ans quand j’ai commencé la bio en 1964. A ce moment là, faire de la bio c’était ne pas mettre d’engrais chimiques, ne pas mettre de pesticides et faire du compost.
Les choses n’ont malheureusement que peu changées depuis !
J’ai perdu beaucoup et trop de temps et surtout la grande énergie de ma jeunesse à faire une telle bio.
Heusement, je n’ai pas désespéré parce que j’ai pensé que mes méthodes, mes vues n’étaient pas forcément celles de la nature.
Or, la bio, ce n’est pas de ne pas mettre d’engrais ni de pesticide. C’est faire pousser des plantes qui produisent et qui ne se fassent pas bouffer.
La bio, ce n’est pas non plus le compost parce que le compost ne fait pas pousser les plantes convenablement et s’il les fais pousser c’est pour se les faire bouffer par les maladies et les insectes.
Le roi de la bio, c’est Fukuoka et c’est pour cela que je suis très heureux de soutenir de toute mon âme ce site.
Le problème, c’est de comprendre et d’appliquer Fukuoka sur le terrain. Fukuoka, c’est pas du chinois, c’est nipon et impossible de dire que c’est "nipon ni mauvais" car c’est SUPER. Fukuoka, c’est la compréhension de la nature telle qu’elle est. Fukuoka, c’est TOI si tu VEUX comprendre la nature telle qu’elle fonctionne. Et, crois moi, c’est mieux qu’une rolex. Je ai fait cette méthode, c’est possible, c’est facile et je peux vous l’expliquer si cela vous intéresse. Petit nouveau sur le site, vous comprenez que je ne veux pas me la ramener et j’attendrais qu’on me permette d’intervenir dans le cas où ma démarche est souhaitée.
Gérard laurençon, agricluteur, essais de culture bio en France, au Portugal, en Guyane française. Contacts et relations avec d’autres personnes ayant la même démarche en Allemagne, Suisse, Portugal, Guyanne française.
12 septembre 2008 03:08, par Naradamuni
"Je ai fait cette méthode, c’est possible, c’est facile et je peux vous l’expliquer si cela vous intéresse. Petit nouveau sur le site, vous comprenez que je ne veux pas me la ramener et j’attendrais qu’on me permette d’intervenir dans le cas où ma démarche est souhaitée."
–Merci !
Venant de réussir à trouver une location avec 400 M2 de terrain à flanc de coteaux sud-est en Dordogne dont 2 terrasses "cultivables"(50 M2) et une parcelle de prairie en sommet, sur lequel 1 pommier et 3 pêchers, les 4 peu entretenus (gourmand en base de tronc), mon intention est de rejoindre la démarche de Fukuoka .
Je serais heureux de vos conseils, je compte démarrer une production alimentaire pour + ou - 4 personnes sur cet espace dès cet automne
Remerciements
12 avril 2010 17:44
Bonjour,
Superbe témoignage Gérard Laurençon !
Comment en savoir plus sur votre expérience ?
Naranamuni... qu’est devenu votre projet de jardin ?